Sans âme, Gail Carriger

Publié le par Blanche

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Résumé :

 

Mademoiselle Alexia Tarabotti n’appréciait pas sa soirée. Un bal privé ne peut jamais être que moyennement distrayant pour une vieille fille et mademoiselle Tarabotti n’était pas du genre qui pouvait en tirer beaucoup de plaisir. Pour mettre les points sur les « i » : elle avait battu en retraite dans la bibliothèque, son sanctuaire favori dans n’importe quelle demeure, mais pour tomber sur un vampire surprise.
Elle le transperça du regard.
Pour sa part, le vampire semblait trouver que leur rencontre avait incommensurablement amélioré sa soirée au bal. Car elle était assise là, sans chaperon, dans une robe de bal décolletée.
Dans ce cas particulier, c’était ce qu’il ignorait qui pouvait lui nuire. Car mademoiselle Alexia était née sans âme, ce qui – tout vampire correct de bonne lignée le savait – faisait d’elle une dame à éviter avec assiduité...

 

J'ai aimé

 

Mon avis :

 

Ma meilleure amie a lu le second tome en anglais, et elle avait tellement aimé qu'elle attendait la version française avec impatience. Du coup, nous avons cédé, et avons acheté ce premier tome.

 

Autant l'avouer tout de suite, j'ai eu un peu de mal au début (disons les trente premières pages). Je trouvais le récit un peu froid. Et puis, l'histoire s'est emballée, et refermer le livre est devenu très compliqué.

 

L'héroïne est un véritable atout pour le roman. Elle me fait penser à la fois à Mercy Thompson, pour le côté indépendant et impertinent, et à Amelia Peabody. Cette dernière est l'héroïne d'une très longue saga d'Elizabeth Peters, que je vous conseille d'ailleurs : c'est une femme au caractère bien trempé, qui évolue à la même époque qu'Alexia Tarabotti. Elle n'en fait qu'à sa tête et se moque bien des convenances sociales.

 

Mademoiselle Tarabotti est donc une héroïne au caractère affirmée, dotée d'un pouvoir assez surprenant et pas spécialement spectaculaire. Il est certes très utile, mais nous bien loin des super-héros spécialisés dans les arts martiaux et sans peurs. Les caractères des personnages ''secondaires'' sont un peu stéréotypés : le loup-garou écossais, un peu rustre, le vampire dandy élégant et raffiné, la famille d'Alexia. Mais au final, on se laisse entraîner par le récit et ces traits de caractère ne m'ont pas dérangé.

 

L'intrigue est très prenante, et dès le début du roman, de nombreux points sont effleurés, laissant les lecteurs dans l'expectative. Le récit s'emballe soudain et les révélations s'enchaînent.

 

La plume de l'auteur donne un ton très particulier au récit, en totale adéquation avec l'époque. Quelques traits d'humour sont habilement amenés, toujours sur ce ton à la fois pincé et mordant, et sonnent juste.

 

Une lecture très agréable, que je recommande avec enthousiasme.

 

Bon à savoir : Vous pouvez lire un extrait du premier chapitre ici link

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Commenter cet article
A
<br /> <br /> Oui, excellent livre !!<br /> <br /> <br /> Et dans le second, on en apprend davantage sur le passé de Lord Maccon (c'est assez émouvant, même si cela montre aussi à quel point il peut être tête de mule). Avec un gros retournement de<br /> situation à la fin, c'est horrible.<br /> <br /> <br /> J'aime beaucoup Alexia Tarabotti. Comme tu le dis, elle ressemble par certains côtés à Amélia Peabody, et aussi à Mercy Thompson, car elles ont toutes un fort caractère. Cependant, Alexia est la<br /> seule des trois à avoir une famille plus présente, et je pense que c'est aussi en partie pour cela qu'elle est parfois un peu plus sensible à la société londonienne. Heureusement, elle a une<br /> personnalité bien affirmée et un sens de la répartie aiguisé qui la rendent vite attachante. Et Lord Maccon et elle font une paire du tonnerre !
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B
<br /> <br /> Et voilà, t'as tout dit, je m'incline devant ton savoir :p<br /> <br /> <br /> <br />